A Internacional

__ dementesim . . Do rio que tudo arrasta se diz que é violento Mas ninguém diz violentas as margens que o comprimem. . _____ . Quem luta pelo comunismo Deve saber lutar e não lutar, Dizer a verdade e não dizer a verdade, Prestar serviços e recusar serviços, Ter fé e não ter fé, Expor-se ao perigo e evitá-lo, Ser reconhecido e não ser reconhecido. Quem luta pelo comunismo . . Só tem uma verdade: A de lutar pelo comunismo. . . Bertold Brecht

sábado, novembro 25, 2017

Lavage de cerveau versus Éducation: L’Occident répand l’idiotie intellectuelle universelle

Mondialisation.ca, 29 août 2015

Est-ce qu’un dictateur pourrait désirer mieux? La population entière de l’Empire, ou presque, pense maintenant de la même manière!
La population est instruite dans les écoles et le personnel des universités est composé d’enseignants et de professeurs soumis et lâches.
La population est informée par des centaines de milliers de journalistes et d’analystes serviles. Il n’y a pratiquement pas d’écart par rapport au récit officiel.
Félicitations, l’Empire occidental! Vous avez réussi là où d’autres ont échoué. Vous avez obtenu une obéissance et une discipline presque absolues, une servilité totale.

Et encore mieux, la plupart des gens pensent réellement qu’ils sont libres, qu’ils ont le contrôle. Ils croient qu’ils peuvent choisir, qu’ils peuvent décider. Ils sont convaincus que leur civilisation est la plus grande civilisation que la Terre ait jamais connue!
***
Des dizaines de millions font la queue, volontairement, demandant à être instruits pour obtenir à la fin un de ces diplômes impériaux officiels. Ils veulent être acceptés, certifiés et loués par les dirigeants.
Les gens offrent leurs propres têtes courbées à une intervention complexe et prolongée de lobotomie. En échange de chiffons de papier timbré nommés diplômes, des hommes et des femmes perdent, pour toujours, leur capacité à penser de manière indépendante, à analyser et à voir le monde de leurs propres yeux. En guise de récompense pour leur soumission, leurs chances d’obtenir des postes prestigieux dans les bataillons d’élite du régime, institutions, universités et autres, augmentent de manière spectaculaire.
Le degré extrême de conformité de la majorité des hommes et des femmes vivant dans nos sociétés rend les vieux livres comme Fahrenheit 451 et 1984 modérément dérangeants. Notre réalité de 2015 est beaucoup plus psychédélique, bizarre et effroyable… et scandaleuse aussi!
La plupart des citoyens sont même prêts maintenant à payer de leur poche (ou de celle de leur famille) pour ces chirurgies du cerveau éducatives et propagandistes; ils sont désireux de s’endetter lourdement pour être soigneusement programmés et endoctrinés. Plusieurs années plus tard, lorsque tout est fini et que rien n’est resté de leur individualité, ils bombent le torse avec orgueil et souvent ils pleurent lorsqu’ils reçoivent ce morceau de papier timbré qui ne signifie en fait qu’une chose: «Admis, accepté et certifié – prêt à servir et à être utilisé par l’Empire et son régime fasciste.» 
Des millions d’étrangers se bousculent pour bénéficier aussi de cette lobotomie. Ceux qui viennent des pays colonisés et détruits sont souvent les plus impatients. Les enfants des élites sont excités à la perspective de recevoir le sceau d’approbation de l’Empire, pour être moulés, pour se fondre dans les masses en Europe ou en Amérique du Nord. Après l’obtention de leur diplôme et après leur retour à la maison, ils ajoutent leurs titres partout sur leurs cartes de visite, ils augmentent leurs tarifs et demandent du respect pour leurs manières occidentales et leur collaboration intellectuelle avec l’Empire. Ensuite, beaucoup d’entre eux s’occupent à voler et à endoctriner leurs compatriotes pour le compte de l’Occident.
Dans de nombreux pays, il n’y a même aucune raison de quitter la maison. Le lavage de cerveau occidental est facilement accessible par le biais des innombrables écoles privées, chrétiennes et internationales, des églises, des institutions culturelles et, bien sûr, du divertissement.
Même des pays comme la Chine, qui peuvent compter sur des cultures beaucoup plus grandes et plus anciennes que la culture occidentale, sont maintenant terriblement influencés par leurs propres fils et filles, qui ont été programmés à croire dans la grandeur de la civilisation occidentale. Ils ont été endoctrinés soit dans les établissements éducatifs à l’étranger, soit par les armées d’éducateurs occidentaux, savants et prédicateurs, de plus en plus occupés à voyager et à répandre leur évangile toxique partout dans le monde.
Au lieu que soit dispensé un savoir diversifié et multiculturel, les écoliers et les étudiants ont reçu des doses d’endoctrinement calculées avec précision, bien éprouvées au cours des siècles d’impérialisme et de colonialisme. Maintenant, l’Empire sait extrêmement bien comment manipuler l’esprit humain. Celles et ceux qui sont violés sont forcés de croire qu’ils ont fait l’amour. A ceux qui ont été dépouillés indistinctement, on enseigne à encenser les puissances coloniales pour avoir construit leurs bâtiments administratifs et leurs chemins de fer, et on enseigne aux gens sur place à ne ressentir aucune honte pour leur passé et leur présent.
Au lieu d’être encouragés à penser de manière indépendante, au lieu d’être invités à révolutionner leur pensée elle-même, les gens sont ligotés, prisonniers de carcans intellectuels austères.
Le courage et l’indépendance d’esprit sont systématiquement dénigrés et rabaissés. Les âmes rebelles sont étiquetées inemployables, presque comme antisociales.
La couardise, la soumission et la médiocrité sont promues et commercialisées par le système extrêmement complexe et diversifié de la propagande, la publicité, les événements culturels et de divertissement et les médias.
Dans un monde totalement uniforme, où même la culture et les médias sont au service de l’Empire et de ses intérêts commerciaux néolibéraux, le Nouvel Homme et la Nouvelle Femme sont pétris dans l’argile intellectuelle, et ensuite placés sur des socles massifs : tous sont grands et minces, tous régurgitent éloquemment et bruyamment des clichés, évitant soigneusement les véritables questions, communiquant intensément avec les autres à propos de rien, tout en restant incroyablement ignorants du monde.
Les Nouveaux Humains sont tous souriants et ont l’air très cool. Ils conduisent les derniers modèles de voitures et tiennent des gadgets modernes dans leurs mains. Ils ont confiance en eux et sont constamment égoïstes. Leurs fesses sont de plus en plus parfaites, et stéréotypées.
Beaucoup d’entre eux prennent des sédatifs, des antidépresseurs ou des drogues, la plupart d’entre eux sont malheureux, peu sûrs d’eux, mécontents de leur travail, malheureux dans leur famille, incapables de trouver ou de chercher leur deuxième moitié. Tout cela, bien sûr, ne se montre pas! En apparence, d’innombrables hommes et femmes occidentaux ont l’air ravissants!
Les fascistes italiens et allemands ont essayé désespérément de créer cette race de super-humains en apparence sûrs d’eux, mais obéissants.
Ils ont échoué.
Mais cet Empire est en train de réussir! Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, il existe une chance que les robots remplacent finalement les êtres humains. Pas les robots de plastique et de métal, mais des humains reconditionnés, recyclés en robots.
Le fascisme italien, le nazisme allemand, le corporatisme des États-Unis, l’impérialisme, le racisme, le colonialisme, l’exceptionnalisme, la propagande, la publicité, l’éducation – tout cela a été habilement entrelacé.
Félicitations, l’Empire! Vous êtes le premier à avoir réussi à standardiser les êtres humains et leur façon de penser!
***
Ce n’est pas facile de combattre un tel Empire, avec des paroles et des idées.
Ce n’est pas seulement la logique ou la philosophie générale des concepts qu’il faut affronter, et défier.
Il y a aussi des milliers de perceptions, de dogmes, de codes, tous poursuivant le même but – maintenir les gens loin de la réalité et d’un mode de pensée et d’analyse indépendants.
La plupart des citoyens de l’Empire occidental sont en fait beaucoup plus endoctrinés que les membres de groupes tels que les talibans ou État islamique, parce que l’Empire travaille très dur et emploie des millions de professionnels qui créent des concepts extrêmement efficaces destinés à contrôler les esprits humains: des idéologues aux psychologues, en passant par les propagandistes, les éducateurs, les artistes, les journalistes et d’autres personnes hautement spécialisées.
Des médias sociaux aux séries télévisées, en passant par les films de Hollywood, la musique pop et les chaînes de télévision, presque tout mène dans la même direction – entraîner les gens loin des principes de base de l’humanisme. Les forcer à ne pas penser comme un groupe de personnes rationnelles, bienveillantes, compassionnelles.
La réalité est soit banalisée soit portée à des niveaux fantasmagoriques auxquels nulle logique ne peut être efficacement appliquée.
Le destin le plus important de la pensée humaine – réfléchir, rêver et concevoir de nouvelles formes bien meilleures et plus douces pour la société – est totalement absent du récit auquel les hommes, les femmes et les enfants de l’Empire et de ses colonies sont confrontés quotidiennement.
Les citoyens de l’Empire sont empêchés de penser et d’agir de manière naturelle. Résultat, ils sont frustrés, déprimés et confus. Mais au lieu de se rebeller (la plupart d’entre eux n’en sont pas capables, de surcroît), ils deviennent de plus en plus agressifs. Tandis que les victimes de l’Empire, dans le monde entier, sont assassinées, exploitées et humiliées, l’organisation du monde apporte en fait très peu de joie (malgré de nombreux bénéfices matériels) aux citoyens de l’Empire – les Européens et les Nord-Américains.
À l’autre extrême: des milliards de gens dans les anciennes colonies et dans les néo-colonies sont aussi bombardés, constamment, par les mêmes messages tordus, recyclés et modifiés [et trop souvent des vraies bombes, NdT]. Ils sont confrontés à une avalanche perpétuelle de propagande (légèrement modifiée pour chaque région particulière), ruisselant jour et nuit des canaux d’endoctrinement de l’empire : les feuilletons télévisés, le plus bas niveau des films et des jeux vidéo (la même chose, vraiment), la musique pop avec des paroles répétitives relevant de la mort cérébrale, l’art décoratif inoffensif et les reportages publiés par les agences de presse dominantes. Ces messages sont diffusés via les organes de presse locaux qui sont à leur tour principalement contrôlés par des intérêts commerciaux qui collaborent résolument avec le régime mondial occidental.
L’Empire et son organisation du monde sont outrageusement racistes et brutaux, mais la plupart de ses citoyens, même ses sujets dans les territoires dévastés, sont forcés de croire qu’il ont effectivement le système le plus tolérant et progressiste sur terre.
***
Y a-t-il un espoir que l’humanité survive à cette production de masse de l’idiotie?
Oui, bien sûr qu’il y en a un!
La bataille a commencé.
Ce ne sont pas seulement les manœuvres des marines russes, chinoises et iraniennes qui contestent actuellement l’impérialisme occidental.
Ce ne sont pas seulement les Latino-américains et les Sud-Africains qui ont fait des efforts décisifs pour récrire l’histoire et pour armer le peuple avec des connaissances plutôt qu’avec des diplômes.
Peut-être le plus grand cinéaste européen actuellement en vie, Emir Kusturica, a récemment écrit, sarcastique, que «la Troisième Guerre mondiale commencera avec le bombardement de RT par le Pentagone», en se référant au puissant réseau de télévision Russia TodayRT a commenté :
«RT est une réelle menace pour la propagande états-unienne puisqu’elle atteint les Américains chez eux, dans un anglais parfait, meilleur que celui qu’ils utilisent sur CNN.» Et c’est pourquoi, selon le directeur, Washington pourrait en avoir assez et chercher à faire taire RT par la force – un peu comme l’Otan l’a fait avec la télévision d’État serbe en avril 1999.
À son tour, Kusturica prédit que Moscou détruirait CNN, qu’il considère comme le porte-drapeau de la propagande pro-américaine: «CNN, dans ses transmissions en direct, assure que depuis les années 1990, l’Amérique a mené des actions humanitaires, et non des guerres, et que ses avions militaires font pleuvoir des anges, pas des bombes!»
Bien que quelques-uns des plus grands penseurs qui affrontaient l’Empire – Saramago, Galeano et Pinter – soient récemment décédés, il en y a encore beaucoup qui parviennent à échapper à l’endoctrinement. Certains se regroupent autour des chaînes de télévision non occidentales comme TeleSUR, RT et PressTV.
C’est comme le Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, de nouveau. Certaines personnes, obstinément, refusent de brûler leurs livres.
Même en Occident, certains médias puissants – CounterPunch, Dissident Voice, ICH, VNN, Global Research, et d’autres – gardent le cap. Ils ne gagnent pas encore, loin de là, mais ils ne meurent pas non plus!
Tant que la pensée indépendante est vivante, tout n’est pas perdu.
«Je me révolte ; donc nous existons», a écrit le philosophe français Albert Camus. Il a ajouté aussi : «Le sentiment de révolte est né dans l’oppression.»
L’Empire nie qu’il opprime le monde. Il endoctrine à la fois les oppresseurs et les opprimés, redéfinissant, et en fait convertissant l’oppression en liberté.
Ceux d’entre nous qui parviennent à échapper à son endoctrinement se révoltent aujourd’hui. Par conséquent, l’humanité existe encore.
Le champ de bataille devient très bien défini : il se passe maintenant sur le plan de l’information et de la connaissance.
Les actes, les ruses pratiqués par l’Empire sont sales, horribles, mais très transparents. Ils peuvent être acceptés ou tolérés par des milliards de gens uniquement grâce à la répétition permanente des mensonges, et à cause des concepts tordus martelés dans les cerveaux des gens au travers de l’enseignement dominant.
La guerre pour la survie de l’humanité est déjà en cours. C’est la Grande Guerre humaniste– la guerre sur les esprits et les cœurs des gens, pas sur un territoire. On peut aussi l’appeler la guerre de l’information, une guerre de désintoxication, ou une guerre pour ramener les êtres humains à la vie en les sortant de leur intoxication, de leur torpeur et de leur servilité, une guerre pour un monde bien meilleur, une guerre qui mettrait la connaissance au-dessus des diplômes tamponnés, la chaleur humaine et la gentillesse au-dessus de la violence et de l’agression, et les êtres humains au-dessus des profits et de l’argent.
La victoire ne pourra intervenir qu’accompagnée par la connaissance, la pensée indépendante, l’humanisme rationnel, la compassion, la solidarité, et enfin la chaleur humaine.
Andre Vltchek

Article original :
The Disappearing Intellectual in the Age of Economic Darwinism
Traduit par Diane, relu par jj pour le Saker francophone
Andre Vltchek est philosophe, romancier, réalisateur et journaliste d’investigation. Il a couvert guerres et conflits dans des dizaines de pays. Ses derniers livres parus sont : Exposing Lies Of The Empire et Fighting Against Western Imperialism. Discussion avec Noam Chomsky : On Western TerrorismPoint of No Return est un roman politique acclamé par la critique. Oceania traite de l’impérialisme occidental dans le Pacifique sud. Enfin, son livre provocateur sur l’Indonésie : Indonesia – The Archipelago of Fear.
Andre réalise aussi des films pour teleSUR et Press TV. Après avoir passé de nombreuses années en Amérique Latine et en Océanie, Vltchek réside et travaille aujourd’hui en Extrême-Orient et au Moyen-Orient. Vous pouvez le contacter sur son site Internet ou sur Twitter.

quinta-feira, abril 20, 2017

Quando Portugal ardeu por Miguel Carvalho


por Miguel Carvalho
entrevistado por Nuno Ramos de Almeida
Vivemos em democracia, mas também vivemos numa mentira. A nossa memória histórica foi amputada de muito do que se passou. O jornalista Miguel Carvalho escreve um livro,Quando Portugal ardeu [1] , em que se resgata parte da história de Portugal. Nestas quase 600 páginas ficamos a saber que nos venderam um conto de fadas em que os maus vermelhos e totalitários foram derrotados por um grupo de pacíficos democratas impolutos e respeitadores da liberdade. Por baixo do tapete ficaram escondidos anos de terror e mais de 560 ataques da "rede bombista", que aterrorizaram os militantes pró-revolução e mataram muita gente.

Depois de escrever este livro, acha que vai ter problemas? 

(Risos) Confesso que tenho pensado bastante nisso, pelo seguinte: uma das pessoas com quem eu tentei falar para este livro foi Ramiro Moreira. Recusou. Eu não fiz o contacto direto com ele, usei uma cunha de uma pessoa muito próxima dele, e ele, quando ouviu falar do meu nome, disse: "Eu não falo com esse filho da puta." Ele tinha-me processado há uns anos por causa do Apito Dourado, por eu ter referido num texto as suas ligações ao Valentim Loureiro. E processou-me, não por eu ter feito referência a esse negócio, mas por lhe ter chamado bombista. Obviamente, acedi a muita documentação sobre ele, cartas pessoais e elementos dos processos, mas queria falar com ele.

Acedeu à gravação da sua confissão? 

Sim, já a conhecia, o Diário de Lisboa publicou-a na altura e agora ouvi-a. Tem havido uns zunzuns de pessoas que já leram o livro, dos vários lados da barricada, que me têm telefonado a dizer: "Eh pá, se calhar, na sessão de apresentação é melhor ter cuidado", mas confesso que não tenho levado muito a sério.

Esses operacionais da altura já devem estar velhinhos e com alguma dificuldade de locomoção, mas há um conjunto de interesses ligados à "rede bombista" que são revelados e postos a nu no seu livro. 

Há uma série de coisas que nunca tinham sido reveladas. Para este nível de pormenor que o livro revela contribui o facto de muita gente ter falado, passado mais de 40 anos, e a muita documentação consultada. As recusas de gente para falar para o livro mostraram-me que o assunto ainda está quente. Tive três tipos de recusas: a primeira foi do género de contactar o advogado x ou a figura y, pessoa que esteve bastante envolvida a nível processual no julgamento da "rede bombista" e que agora diz que não lhe convém nada, porque é advogado de empresas conhecidas, ser lembrado como advogado das forças de esquerda. Segundo tipo de recusa, mais expectável, é do género: "Eh pá, não me meta nisso porque os meus filhos estudam na universidade z, não sabem o que o pai fez e não quero ser associado a isso." E a terceira recusa, que vai ao encontro da sua pergunta: "Não me meta nisso porque isto foi no século passado, mas não foi assim há tanto tempo, em termos temporais foi ontem, e ainda há muita gente que sabe fazer as bombas, portanto deixe-me em paz."

Uma coisa que se percebe no seu livro é que, para além de Joaquim Ferreira Torres [empresário ligado à rede que foi morto a tiro quando seguia ao volante do seu Porsche vermelho, em 21 de agosto de 1979], se percebe que ao longo dos anos houve bastante gente que desapareceu de forma misteriosa. 

Nomeadamente, alguns operacionais da FLAMA [movimento independentista de extrema-direita da Madeira] que apareceram, como eles gostam de dizer, "suicidados", e o Ferreira Torres, de que fala. Este é um caso que ficou sem conclusão, apesar de, na fase final da investigação, com os cacos deixados por investigações policiais anteriores direcionadas para que nada se soubesse, se terem conseguido algumas pistas. Na parte do livro sobre o ex-coronel Ferreira da Silva [que dirigiu as investigações à "rede bombista"], ele relata uma conversa que teve com um elemento do esquadrão Chipenda [grupo ligado à FNLA - Frente Nacional de Libertação de Angola, que estava em guerra com o MPLA e, em Portugal, associou-se a atos de violência da extrema-direita e da "rede bombista"] que lhe diz, numa boate, que foram eles que mataram o Ferreira Torres por uma questão de dinheiros.

Ele também interpreta como uma ameaça a abordagem, salvo erro no Tamila, de quem diz: "Sabemos quem tu és e sabemos como te encontrar." 

As duas coisas. Ele sabe que é isso, mas também dá crédito à informação. Fica convicto de que lhe estão a contar a verdade, fruto das várias histórias que sabia e investigou. Ele meteu a mão na massa e sabia bem o que tinha um fundo de verdade. Aquilo também foi uma forma de o avisar e de lhe dizer: "Aquilo foi tão perfeito, já sabe o que lhe pode acontecer." Eu consultei o processo Ferreira Torres e muita papelada ligada à matéria, e nunca vi nesses documentos uma afirmação tão direta sobre o motivo eventual do crime. Insinua-se em muitos lugares sobre os negócios e o dinheiro que teria ido para a "rede bombista" à sombra do MDLP [Movimento Democrático de Libertação de Portugal, juntamente com o ELP - Exército de Libertação de Portugal, a principal organização política da rede, dirigida pelo, na altura, general no exílio António de Spínola]. Mas nunca se fala claramente, nessa conversa, sobre as fortunas que ajudou a passar para Espanha e os valores e negociatas à sombra da organização terrorista. Com tudo isso, não é difícil de imaginar que esse elemento do esquadrão Chipenda estivesse a falar verdade quando confessou que Joaquim Ferreira Torres tinha sido morto por causa de "negócios mal resolvidos".

Uma das coisas que não são totalmente novidade, porque já era revelada no livro "A Descoberta de Uma Conspiração", do jornalista Günter Wallraff [2] , é a promiscuidade entre os "democratas" do atual regime e os bombistas: eles eram uma espécie de plano B dos "democratas". 

É precisamente este lado sombrio da história que é importante. Embora eu tenha consciência de que não é este livro que o consegue revelar. Eu tenho um ponto de vista e não abdico dele: quero provar, sem nenhum tipo de ajuste de contas, que a narrativa oficial diz que estivemos à beira de uma ditadura de esquerda quando estivemos muito mais próximos de um golpe de extrema-direita. A direita não foi tão ordeira e civilizada como hoje nos querem fazer crer.

Há muito mais gente assassinada pela "rede bombista" do que pelas FP25. 

Estamos cansados de ouvir que o 25 de Novembro foi o princípio da "normalidade democrática" quando os atentados mais mortais da "rede bombista" foram depois dessa data e já corria o ano de 1976. Ninguém dá resposta para isso. A única coisa que nos pode valer é a confissão do Ramiro Moreira, em agosto de 1976, em que ele diz para um gravador: "Interessava que continuasse a haver bombinhas." Porque havia uma série de frustrados com a independência de Angola e porque os comunistas continuavam a existir. Duas das coisas que essa gente assumiu como os objetivos do seu combate, impedir a independência de Angola e liquidar os comunistas, não tinham acontecido.

Não era também uma espécie de chantagem das almas negras para os novos donos do poder e seus anteriores cúmplices? 

Onde quer chegar?

Há setores do CDS, PSD e até PS que aparecem, no seu livro, a colaborar e a apoiar a "rede bombista". Coloca no seu livro um chefe da segurança do PS, preso por causa das chamadas armas de Edmundo Pedro [armas dadas pela direita militar e o Grupo dos Nove ao PS] a dizer na cadeia ao Ramiro Moreira: "Cala-te senão ainda apareces morto." 

Eu não sou ingénuo, mas confesso que o grau de envolvimento de setores do PS com a "rede bombista" é muito maior que eu imaginava.

Setores ou implica a própria direção? 

Há zonas do país em que as diretrizes do PS não são seguidas. Se, em Braga, o dirigente da distrital do PS é um dos grandes organizadores da manifestação da Igreja [que acaba com o assalto e incêndio da sede do PCP], há outras pessoas, como um dirigente do PS de Viana do Castelo, que se recusam a cumpri-las. Esse dirigente demite-se porque não quer obedecer a uma ordem do Largo do Rato sobre um envio de armas.

No seu livro até há um bombista a dizer que colocou um petardo na sede do PS do Largo do Rato, no dia do debate televisivo com o Cunhal, a mando do próprio Partido Socialista, para se vitimar. E quem acaba por indultar o Ramiro Moreira não foi o Eanes. 

Pois não. Foi o Soares. O próprio julgamento da "rede bombista", a própria forma como o julgamento terminou deve muito às manobras do governo PS da altura. Não me custa nada fazer minhas as palavras do advogado Levy Baptista de que o julgamento da "rede bombista" foi uma farsa. Aquilo ter ido para o fórum militar foi uma forma de condicionar uma data de coisas; o papel de Almeida Santos nesse assunto está por esclarecer; o próprio papel de Mário Soares não é claro. Relembro que, depois dos acontecimentos em Rio Maior [manifestação, a 13 de julho de 1975, que culminou em assaltos às sedes do PCP e FSP], Soares faz um comício em Rio Maior em que diz, "Era bom que este exemplo fosse seguido em várias zonas do país", e a Igreja aproveita logo as declarações em várias dioceses. Uma coisa espantosa, mesmo conhecendo bem a documentação desse período, são as coleções do Diário do Minho [jornal de propriedade da Igreja], que quase chegam a ser uma espécie de Ação Socialista daquele período: abundam fotos e elogios ao Mário Soares.

Outra coisa impressionante no seu livro é a dimensão de guerra suja, com operações de provocação que podiam ter custado centenas de vidas, como da vez em que pediram a Ramiro Moreira para colocar 100 quilos de explosivos no Santuário de Fátima para depois acusarem os comunistas do massacre. 

Não tenho dúvidas de que é verdade. Acho que quando o Ramiro Moreira é genuíno é quando foi ouvido, poucas horas depois de ser detido, não é quando em 1991 é indultado e reescreve a história, e diz que têm de lhe erguer uma estátua porque ele lutou pela democracia. Ele é verdadeiro quando está assustado e está convencido de que, "abrindo o livro", pode ser salvo.

É muito curioso o facto de ter sido o próprio Sá Carneiro, de quem Ramiro Moreira tinha sido guarda-costas, a expulsá-lo do PSD, dizendo: "Eu não posso ter um bombista no partido". 

Francisco Sá Carneiro não era um líder político como os de hoje, que são completamente viciados no aparelho.

Soares também não era viciado no aparelho e tinha um historial impressionante... 

Havia uma diferença entre os dois na forma como ligavam com a estrumeira dos respetivos aparelhos. Sá Carneiro, quando começa a saber do envolvimento de certas figuras do PSD, nomeadamente Ramiro Moreira, que não era só segurança, era militante número 7 do partido, tinha feito parte da comissão política distrital do Porto, tinha sido levado ao colo por Mota Freitas, essa figura altamente protegida pelos militares... Quando Sá Carneiro chama Ramiro Moreira a casa e lhe diz, "Meu amigo, ou entregas o cartão ou és expulso", isso é uma tentativa, admito que já desesperada, de que o partido não resvale par aí. Podemos discutir se o conseguiu ou não, até porque o PPD aparece envolvido em muita coisa. Já os militantes do CDS aparecem bastante envolvidos, são eles que fazem grande parte das ligações, em algumas regiões, da Igreja com a "rede bombista". Basílio Horta chega a reunir com os responsáveis da Igreja, que lhe dizem o que estão a fazer. Claro que ele, depois, diz que não alimentaram isso, mas ele sabia o que estava a ser preparado. Espantoso, para mim, é o grau de envolvimento dos setores do PS nisso. O que me leva a tirar a conclusão de que – não sou o primeiro a tirá-la – o Partido Socialista se aliou a tudo para combater o PCP.

Os contactos de Günter Wallraff, a fingir de traficante de armas, com Spínola para armar um golpe de Estado de extrema-direita são posteriores ao 25 de Novembro? 

São anteriores. Quando Wallraff vem a Portugal, ainda os Corrécios [bando liderado por Eduardo Oliveira que cometia grande parte das agressões e atentados contra militantes de esquerda na zona de Braga] estavam em liberdade.

Aliás, o primeiro contacto que Günter Wallraff diz ter com alguém da "rede bombista" é uma conversa que tem, por acaso, com um homem com um cão que é o próprio líder dos Corrécios. 

Alguns pormenores do livro do jornalista alemão podem ter sido romanceados mas, no geral, ele é rigoroso. Na altura, o semanário O Jornal foi conferir os dados do livro e concluiu que eram verdadeiros. Há vários elementos do ELP e do MDLP que vêm confirmar que o livro acertava em cheio. Quando me perguntam como era possível os bombistas, como os Corrécios, irem gabar-se dos seus atos para os cafés, eu respondo: muito facilmente, grande parte do país era anticomunista e era fácil fazê-lo sem nenhuma consequência.

Um dado desconhecido pela maior parte das pessoas é a cumplicidade de membros do Conselho da Revolução com a "rede bombista". 

Tanto o Canto e Castro como o Vítor Alves sabiam o que estava a acontecer e quem eram as pessoas que estavam por detrás dessas ações. O Vítor Alves "aterrou" várias vezes em casa do Joaquim Ferreira Torres. Aliás, há um frase do Joaquim Ferreira Torres, quando o vê na televisão, que diz: "Este filho da puta veio tantas vezes jantar a minha casa e comer o meu fumeiro e, afinal, não fez nada do que se comprometeu." Para além de tudo isso, está também por esclarecer o papel de Ramalho Eanes em tudo isto.

Mas ele parece ter infletido uma eventual cumplicidade. O grau de ódio que Ramiro Moreira manifesta contra Eanes é um pouco indicador disso. Até no seu livro, o coronel Ferreira da Silva fala elogiosamente do grau de distanciamento que Eanes teve com as investigações quando era Presidente. 

Mas o grau de compromisso dele com tudo o que ardia é muito maior do que se pensa. Lê-se em vários documentos e em depoimentos de várias pessoas que há muita gente que suspeita do seu envolvimento. O próprio Álvaro Guimarães, diretor da Polícia Judiciária do Porto, afirma que um dos objetivos do Eanes foi colocar um espião na PJ para controlar os movimentos da Judiciária e saber o que a investigação sabia.

... Lencastre Bernardo. 

Sim.

Não falou com Ramalho Eanes? 

Não, e confesso que não tentei. O objetivo do livro era sobretudo ouvir uma data de gente que, apesar de não ser conhecida, tem mais coisas a dar. Quando eu digo que não acho que haja um esclarecimento total do seu envolvimento naquele período, não penso que fosse conversando com ele que isso se conseguiria apurar. Acho que seria mais importante ouvir pessoas que estiveram com as mãos na massa, investigaram e produziram muita documentação.

Mas o seu livro acaba por ficar na mesma situação em que ficaram as investigações judiciais: os executantes da arraia miúda foram apanhados e logo libertados, os mandantes foram falados mas permaneceram intocados, e quem politicamente estava por detrás nunca foi incomodado. 

Essa situação resulta de uma estratégia intencional por parte do poder. Para conseguir que as coisas não se saibam. Quando eu, para fazer este livro, me deparo com a proibição de aceder a alguns arquivos, isso tem o objetivo de conseguir que muita coisa fique escondida. Assiste-se a uma privatização da memória pública. Tudo isso é feito dentro da lei, mas se eu quero consultar o processo de Eduardo Corrécio, que foi condenado a dois anos e meio de prisão por posse de armas – e tudo o que foi dito naquele julgamento é importante para perceber o grau de cumplicidade daquele gangue com aqueles movimentos e os responsáveis políticos –, esse processo é-me negado com o argumento de que ou é autorizado por ele ou, caso ele tenha morrido, a família tem de autorizar. De modo que espero sentado.

Isso é legal, o processo não tem de ser público? 

Eu acho que sim, mas está protegido. Como está protegido o depoimento prestado por Ramiro Moreira a uma das comissões ao acidente/atentado de Camarate. O depoente só aceitou fazer o depoimento quando lhe garantiram que nunca seria tornado público. Se pedir à Assembleia da República, a resposta que lhe vão dar é que o Ramiro tem de autorizar. Aliás, há muitas atas dessa comissão que são impossíveis de conseguir. Isto é tudo formalmente legal. Mas, para mim, isso é uma privatização da memória pública. Legitima que se possa pensar que isto não é por acaso: se calhar, sabendo-se tudo sobre a "rede bombista", algumas biografias vão ficar desfocadas.

Já teve algumas reações? 

Há muitas. Gente que leu e ficou impressionada com o grau de envolvimento de parte dos políticos nestes acontecimentos, mas ameaças e outras coisas não me têm feito chegar.

Bastante mais calmo do que seria há alguns anos. Conseguiu falar com os Corrécios? 

Mais uma vez, houve a possibilidade de falar com o Eduardo Corrécio, mas eu obtive muita documentação sobre o processo e sobre as investigações, e não insisti porque, mais uma vez, não tinha qualquer garantia da fiabilidade dos depoimentos que conseguisse obter. Confio mais naquilo que foi dito na época do que na reescrita que fizeram depois. O Ramiro Moreira é um bom exemplo disso: eu li todas as entrevistas que ele deu, li muita documentação, cartas pessoais, coisas que nunca vieram a público, elementos do processo, e isso é bastante mais fiável do que a reescrita que ele faz da história e da sua participação nesses acontecimentos que fez nas suas últimas entrevistas.

E o Ramiro Moreira terá lido o livro? 

A única coisa é que o Ramiro Moreira ligou a um camarada de profissão que escreveu sobre o livro, dizendo, indignado, como é que essas coisas serão lembradas. Terá dito que não fez só coisas boas, mas porquê só lembrar coisas desse período. Não passou disso. O próprio depoimento do José Silva Santos no livro é um pouco exemplo deste estado de espírito: um homem que, no âmbito daquele processo, desmente tudo aquilo de que o acusam e, 40 anos depois, confirma tudo: "Sim, o carro foi armadilhado aqui, eu até fiz a ponte com a Igreja."

Agora, há outros, como o cônsul dos EUA no Porto, que, pelo seu depoimento, ficamos a saber que ele só organizava chás e sessões de relações públicas, e que nunca viu um espião da CIA... 

O homem que está no centro do furacão e que garante que a sua vida não passava de jogar golfe. Mas é importante o seu depoimento estar aí. É o relato de alguém que tenta reescrever o sucedido, como quando ele diz que isto tudo não passou de uns tipos a baterem com o guarda-chuva na cabeça uns dos outros. 
12/Abril/2017

[1] Miguel Carvalho, Quando Portugal ardeu , Oficina do Livro, 2017, 560 p., ISBN: 9789897416675
[2] Günter Wallraff, A descoberta de uma conspiração , Bertrand, 1976, 242 p. 


O original encontra-se em ionline.sapo.pt/558127 
http://resistir.info/portugal/quando_portugal_ardeu.html

sábado, janeiro 21, 2017

Trump e os discursos da vitória e tomada de posse


Read President Trump's full, blistering inaugural speech, attacking Washington, promising 'America first'

Rachel Cao | @rachelyicao



President Donald Trump just delivered a searing inaugural address, attacking Washington and promising a new hope for Americans who want to dream big

A transcript of Trump's first speech as president follows.
--------------------------------------------------------------------------------
President Donald Trump delivers his inaugural address on the West Front of the U.S. Capitol on January 20, 2017 in Washington, DC.

Donald Trump promises 'America First' policies in inauguration speech 

President Donald Trump just delivered a searing inaugural address, attacking Washington and promising a new hope for Americans who want to dream big.

A transcript of Trump's first speech as president follows.
--------------------------------------------------------------------------------
"Chief Justice Roberts, President Carter, President Clinton, President Bush, President Obama, fellow Americans and people of the world, thank you.
We, the citizens of America, are now joined in a great national effort to rebuild our country and restore its promise for all of our people.
Together, we will determine the course of America and the world for many, many years to come. We will face challenges. We will confront hardships. But we will get the job done.
Every four years we gather on these steps to carry out the orderly and peaceful transfer of power.
And we are grateful to President Obama and first lady Michelle Obama for their gracious aid throughout this transition.
They have been magnificent.
Thank you.
Today's ceremony, however, has a very special meaning because today we are not merely transferring power from one administration to another or from one party to another, but we are transferring power from Washington, D.C., and giving it back to you, the people.
For too long, a small group in our nation's capital has reaped the rewards of government while the people have bore the cost. Washington flourished, but the people did not share in its wealth. Politicians prospered but the jobs left and the factories closed.
The establishment protected itself, but not the citizens of our country. Their victories have not been your victories. Their triumphs have not been your triumphs. And while they celebrated in our nation's capital, there was little to celebrate for struggling families all across our land.
That all changes starting right here and right now, because this moment is your moment.
It belongs to you.
It belongs to everyone gathered here today and everyone watching all across America.
This is your day.
This is your celebration.
And this, the United States of America, is your country.
What truly matters is not which party controls our government, but whether our government is controlled by the people.
January 20th, 2017, will be remembered as the day the people became the rulers of this nation again.
The forgotten men and women of our country will be forgotten no longer. Everyone is listening to you now. You came by the tens of millions to become part of a historic movement, the likes of which the world has never seen before.
At the center of this movement is a crucial conviction that a nation exists to serve its citizens. Americans want great schools for their children, safe neighborhoods for their families and good jobs for themselves.
These are just and reasonable demands of righteous people and a righteous public.
But for too many of our citizens, a different reality exists.
Mothers and children trapped in poverty in our inner cities, rusted out factories scattered like tombstones across the landscape of our nation.
An education system flush with cash but which leaves our young and beautiful students deprived of all knowledge.
And the crime and the gangs and the drugs that have stolen too many lives and robbed our country of so much unrealized potential. This American carnage stops right here and stops right now.
We are one nation, and their pain is our pain.
Their dreams are our dreams, and their success will be our success. We share one heart, one home and one glorious destiny.
The oath of office I take today is an oath of allegiance to all Americans.
For many decades we've enriched foreign industry at the expense of American industry, subsidized the armies of other countries while allowing for the very sad depletion of our military.
We've defended other nations' borders while refusing to defend our own. And we've spent trillions and trillions of dollars overseas while America's infrastructure has fallen into disrepair and decay.
We've made other countries rich while the wealth, strength and confidence of our country has dissipated over the horizon.
One by one, the factories shuttered and left our shores with not even a thought about the millions and millions of American workers that were left behind.
The wealth of our middle class has been ripped from their homes and then redistributed all across the world. But that is the past, and now we are looking only to the future.
We assembled here today are issuing a new decree to be heard in every city, in every foreign capital and in every hall of power. From this day forward, a new vision will govern our land.
From this day forward, it's going to be only America first, America first. Every decision on trade, on taxes, on immigration, on foreign affairs will be made to benefit American workers and American families. We must protect our borders from the ravages of other countries making our product, stealing our companies and destroying our jobs.
Protection will lead to great prosperity and strength. I will fight for you with every breath in my body, and I will never ever let you down.
America will start winning again, winning like never before.
We will bring back our jobs.
We will bring back our borders.
We will bring back our wealth, and we will bring back our dreams.
We will build new roads and highways and bridges and airports and tunnels and railways all across our wonderful nation.
We will get our people off of welfare and back to work, rebuilding our country with American hands and American labor.
We will follow two simple rules: Buy American and hire American.
We will seek friendship and goodwill with the nations of the world, but we do so with the understanding that it is the right of all nations to put their own interests first.
We do not seek to impose our way of life on anyone, but rather to let it shine as an example.
We will shine for everyone to follow.
We will re-enforce old alliances and form new ones and unite the civilized world against radical Islamic terrorism, which we will eradicate completely from the face of the earth.
At the bedrock of our politics will be a total allegiance to the United States of America, and through our loyalty to our country we will rediscover our loyalty to each other.
When you open your heart to patriotism, there is no room for prejudice.
The Bible tells us how good and pleasant it is when God's people live together in unity. We must speak our minds openly, debate our disagreements honestly, but always pursue solidarity. When America is united, America is totally unstoppable. There should be no fear. We are protected and we will always be protected. We will be protected by the great men and women of our military and law enforcement. And most importantly, we will be protected by God.
Finally, we must think big and dream even bigger. In America, we understand that a nation is only living as long as it is striving. We will no longer accept politicians who are all talk and no action, constantly complaining but never doing anything about it.
The time for empty talk is over. Now arrives the hour of action.
Do not allow anyone to tell you that it cannot be done. No challenge can match the heart and fight and spirit of America. We will not fail. Our country will thrive and prosper again.
We stand at the birth of a new millennium, ready to unlock the mysteries of space, to free the earth from the miseries of disease, and to harness the energies, industries and technologies of tomorrow.
A new national pride will stir ourselves, lift our sights and heal our divisions. It's time to remember that old wisdom our soldiers will never forget, that whether we are black or brown or white, we all bleed the same red blood of patriots.
We all enjoy the same glorious freedoms and we all salute the same great American flag.
And whether a child is born in the urban sprawl of Detroit or the windswept plains of Nebraska, they look up at the same night sky, they fill their heart with the same dreams and they are infused with the breath of life by the same almighty creator.
So to all Americans in every city near and far, small and large, from mountain to mountain, from ocean to ocean, hear these words: You will never be ignored again. Your voice, your hopes and your dreams will define our American destiny. And your courage and goodness and love will forever guide us along the way.
Together we will make America strong again, we will make America wealthy again, we will make America proud again, we will make America safe again.
And, yes, together we will make America great again.
Thank you.
God bless you.

And God bless America."

http://www.cnbc.com/2017/01/20/transcript-of-president-trumps-inauguration-speech.html

***
O discurso de vitória de Trump na íntegra

9 de Novembro de 2016,


Obrigado. Peço desculpa por vos fazer esperar. Situação complicada. Obrigado.

Acabei de receber a chamada da Secretária Clinton. Deu-nos os parabéns. É sobre nós. Sobre a nossa vitória. E eu dei-lhe os parabéns e à sua família pela campanha muito renhida.

Ela lutou muito, trabalhou muito ao longo de muitos anos e temos uma grande dívida para com ela e para com o serviço que prestou ao nosso país. Digo-o com sinceridade.

Agora chegou o momento para os EUA sararem as feridas que nos dividem, para nos juntarmos e para que os republicanos, democratas e independentes deste país se juntarem como um povo unido. Chegou a altura.

Prometo a todos os cidadãos deste país que serei o Presidente de todos os norte-americanos e isso é muito importante para mim. Para todos os que não me escolheram apoiar no passado (e houve alguns) peço a vossa orientação e ajuda para que possamos trabalhar em conjunto e unificar o nosso grande país. Como disse desde o início, a nossa campanha não foi uma campanha, mas antes um grande e incrível movimento de trabalhadores que amam este país e que aspiram por um melhor futuro para si e para as suas famílias.

É um movimento composto por norte-americanos de todas as raças, religiões, classes e crenças que querem e esperam que o nosso governo esteja ao serviço do povo e ao serviço do povo estará.

Trabalhando em conjunto vamos dar início à urgente tarefa de reconstruir o nosso país e de renovar o sonho americano. Passei toda a minha vida no mundo empresarial, observando o potencial por explorar em projectos e pessoas em todo o mundo. É o que quero fazer pelo nosso país agora. Grande potencial. Fiquei a conhecer tanto o nosso país. Vai ser especial. Grande potencial. Todos os americanos vão ter a oportunidade de concretizar o seu potencial. Os homens e as mulheres esquecidos do nosso país não serão mais esquecidos.

Vamos resolver os problemas do nosso interior, reconstruir as nossas estradas, pontes, túneis, aeroportos, escolas e hospitais. Vamos reconstruir as nossas infra-estruturas que se tornarão ímpares e vamos colocar milhões de americanos na reconstrução. Vamos também, por fim, apoiar os nossos grandes veteranos que têm sido tão leais. E tive a oportunidade de conhecer tantos ao longo deste percurso de 18 meses. O tempo que passei com eles durante esta campanha foi uma das minhas maiores honras. Os nossos veteranos são pessoais incríveis.

Vamos dar início a um projecto de crescimento e renovação nacionais. Vou capacitar os talentos criativos dos americanos e teremos os melhores e os mais inteligentes para impulsionar o seu grande talento para o benefício de todos. Vai acontecer.

Temos um grande plano económico. Vamos duplicar o nosso crescimento e ter a economia mais forte do mundo. Ao mesmo tempo vamos trabalhar com todos os países que estejam dispostos a trabalhar connosco. Vamos estabelecer grandes relações. Esperamos estabelecer grandes, grandes relações. Nenhum sonho é demasiado grande. Nenhum desafio é demasiado desafiante. Nada que queiramos para o nosso futuro está para além do nosso alcance.

A América só se vai contentar com o melhor. Queremos recuperar o destino do nosso país. Temos de recuperar o destino do nosso país. E sonhar de forma ousada e desafiante. Temos de o fazer. Vamos sonhar feitos grandiosos e especiais para o nosso país.

Quero dizer ao mundo que vamos colocar sempre os interesses da América em primeiro lugar. Mas que vamos trabalhar com todos de forma justa.

Todos os povos e todas as nações. Vamos procurar estabelecer elos de ligação em detrimento da hostilidade; parcerias em detrimento de conflitos. E agora gostaria de agradecer a algumas das pessoas que realmente me ajudaram a alcançar uma noite realmente histórica.

Em primeiro lugar, quero agradecer aos meus pais, que sei que têm os olhos postos em mim neste momento. Grandes pessoas. Aprendi tantos com eles. Foram maravilhosos em todos os aspectos, foram verdadeiramente grandes pais. Também quero agradecer às minhas irmãs: Marianne e Elizabeth que estão connosco esta noite. Onde estão? Elas estão por aqui? São muito tímidas. E ao meu irmão Robert. O meu grande amigo. Onde está o Robert? Robert? Deviam estar aqui hoje. São fantásticos. E ao meu falecido irmão Fred. Um homem fantástico. Uma família fantástica. Sou muito sortudo.

Irmãos, irmãs e pais fantásticos. À Melania, ao Don, à Ivanka e ao Eric e à Tiffany e ao Barron, amo-vos e agradeço-vos. Em especial por estarem comigo em todos os momentos. Foi complicado.

Foi complicado. As lutas políticas são feias e é complicado. Portanto quero agradecer muito à minha família. Excepcional. Obrigado a todos. Lara, fizeste um trabalho inacreditável. Inacreditável. Vanessa, obrigado. Muito obrigado. Que grupo fantástico.

Apoiaram-me tanto e digo-vos que temos connosco um grande grupo de pessoas. Disseram-me muitas vezes que tínhamos uma equipa pequena. Mas não é assim tão pequena. Vejam todas as pessoas que temos. Olhem para todas estas pessoas.

E Kellyanne, Chris, Rudy, Steve e David. Temos do nosso lado pessoas muito talentosas e foram extremamente especiais.

Quero agradecer em especial ao nosso antigo mayor, Rudy Giuliani. É incrível, inacreditável, viajou connosco e acompanhou-nos em todas as reuniões. Rudy nunca muda. Onde é que está o Rudy? Aqui está ele.

Meus senhores, o Governador Chris Christie. Foi inacreditável. Obrigado, Chris. O primeiro homem, o primeiro Senador, o primeiro mayor. Ele é altamente respeitado em Washington porque não há ninguém mais inteligente do que ele. Ele foi um osso duro de roer. Quem vem aí? É o mayor? É Rudy?

Suba ao palco, por favor. É um verdadeiro amigo mas deixem-me dizer-vos que o conheci como adversário. Porque foi uma das pessoas que iria fazer frente aos Democratas, o Dr. Ben Carson. Onde está o Ben? Já agora, Mike Huckabee anda por aí e ele é fantástico. Ao Mike e à sua Sarah, muito obrigado. O General Mike Flynn. Onde está o Mike? E o General Kellogg. Mais de 200 generais e almirantes apoiaram-nos na campanha e são pessoas especiais. 22 condecorados de guerra. E uma pessoa muito especial com a qual, acreditem em mim, diziam que eu não me dava. Nunca me dei mal com ele. Trata-se de uma estrela sem igual. Ele é, conseguem adivinhar? Reince. Vejam todas estas pessoas. Reince é uma estrela. Mas eu disse que não te podiam de chamar de estrela, excepto se ganhássemos. Tal como o Secretariat [cavalo de corrida norte-americano famoso por ganhar o título Triple Crown] que se não tivesse ganhado não teria o busto nas pistas de Belmont.

Reince é uma verdadeira estrela e trabalha arduamente. Reince, chega aqui. Chega aqui, Reince.

Oh, minha nossa. Chegou o momento de fazermos isto como deve ser. Vem aqui e diz qualquer coisa.

[Reince Priebus: Meus senhores e minhas senhoras, o próximo presidente dos Estados Unidos, Donald Trump. Obrigado. Foi uma honra. Deus vos abençoe.]

Uma pessoa extraordinária. A nossa parceria com o Comité Nacional Republicano foi muito importante para o nosso sucesso e para o que alcançámos, pelo que tenho de dizer que tive a oportunidade de conhecer pessoas incríveis.

Os Serviços Secretos são fortes, inteligentes, astutos e que ninguém os queira enganar. E protegem-me quando eu quero cumprimentar a audiência. São fantásticos e por isso quero agradecer aos Serviços Secretos.

E à Polícia de Nova Iorque que está aqui hoje. São uma força fantástica e infelizmente subvalorizada. Mas nós valorizamo-la.

Portanto foi um evento histórico mas para ser realmente histórico temos de fazer um excelente trabalho e prometo-vos que não vos vou desiludir. Vamos fazer um excelente trabalho. Aguardo com expectativa por ser o vosso presidente e, se Deus quiser, no final de dois ou três anos, ou quatro anos, ou talvez até oito anos, muitos de vós vão ter a oportunidade de dizer que trabalharam arduamente para nós. Vão dizer que tiveram muito orgulho de o fazer e eu vou-vos agradecer.

E agora só posso dizer que apesar de a campanha ter terminado, o nosso trabalho está só agora a começar. Vamos começar a trabalhar de imediato para o povo americano e vamos estar a desempenhar uma função que, se Deus quiser, vos fará orgulhosos do vosso presidente. Muito orgulhosos. Mais uma vez, a honra é minha.

É uma noite extraordinária. Foram dois anos extraordinários e eu amo este país. Obrigado.


Muito obrigado. Muito obrigado, Mike Pence.



Tradução de Susana Valdez e Francisco Ferreira

https://www.publico.pt/2016/11/09/mundo/noticia/o-discurso-de-vitoria-de-trump-na-integra-1750507