A Internacional

__ dementesim . . Do rio que tudo arrasta se diz que é violento Mas ninguém diz violentas as margens que o comprimem. . _____ . Quem luta pelo comunismo Deve saber lutar e não lutar, Dizer a verdade e não dizer a verdade, Prestar serviços e recusar serviços, Ter fé e não ter fé, Expor-se ao perigo e evitá-lo, Ser reconhecido e não ser reconhecido. Quem luta pelo comunismo . . Só tem uma verdade: A de lutar pelo comunismo. . . Bertold Brecht
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sábado, novembro 25, 2017

Lavage de cerveau versus Éducation: L’Occident répand l’idiotie intellectuelle universelle

Mondialisation.ca, 29 août 2015

Est-ce qu’un dictateur pourrait désirer mieux? La population entière de l’Empire, ou presque, pense maintenant de la même manière!
La population est instruite dans les écoles et le personnel des universités est composé d’enseignants et de professeurs soumis et lâches.
La population est informée par des centaines de milliers de journalistes et d’analystes serviles. Il n’y a pratiquement pas d’écart par rapport au récit officiel.
Félicitations, l’Empire occidental! Vous avez réussi là où d’autres ont échoué. Vous avez obtenu une obéissance et une discipline presque absolues, une servilité totale.

Et encore mieux, la plupart des gens pensent réellement qu’ils sont libres, qu’ils ont le contrôle. Ils croient qu’ils peuvent choisir, qu’ils peuvent décider. Ils sont convaincus que leur civilisation est la plus grande civilisation que la Terre ait jamais connue!
***
Des dizaines de millions font la queue, volontairement, demandant à être instruits pour obtenir à la fin un de ces diplômes impériaux officiels. Ils veulent être acceptés, certifiés et loués par les dirigeants.
Les gens offrent leurs propres têtes courbées à une intervention complexe et prolongée de lobotomie. En échange de chiffons de papier timbré nommés diplômes, des hommes et des femmes perdent, pour toujours, leur capacité à penser de manière indépendante, à analyser et à voir le monde de leurs propres yeux. En guise de récompense pour leur soumission, leurs chances d’obtenir des postes prestigieux dans les bataillons d’élite du régime, institutions, universités et autres, augmentent de manière spectaculaire.
Le degré extrême de conformité de la majorité des hommes et des femmes vivant dans nos sociétés rend les vieux livres comme Fahrenheit 451 et 1984 modérément dérangeants. Notre réalité de 2015 est beaucoup plus psychédélique, bizarre et effroyable… et scandaleuse aussi!
La plupart des citoyens sont même prêts maintenant à payer de leur poche (ou de celle de leur famille) pour ces chirurgies du cerveau éducatives et propagandistes; ils sont désireux de s’endetter lourdement pour être soigneusement programmés et endoctrinés. Plusieurs années plus tard, lorsque tout est fini et que rien n’est resté de leur individualité, ils bombent le torse avec orgueil et souvent ils pleurent lorsqu’ils reçoivent ce morceau de papier timbré qui ne signifie en fait qu’une chose: «Admis, accepté et certifié – prêt à servir et à être utilisé par l’Empire et son régime fasciste.» 
Des millions d’étrangers se bousculent pour bénéficier aussi de cette lobotomie. Ceux qui viennent des pays colonisés et détruits sont souvent les plus impatients. Les enfants des élites sont excités à la perspective de recevoir le sceau d’approbation de l’Empire, pour être moulés, pour se fondre dans les masses en Europe ou en Amérique du Nord. Après l’obtention de leur diplôme et après leur retour à la maison, ils ajoutent leurs titres partout sur leurs cartes de visite, ils augmentent leurs tarifs et demandent du respect pour leurs manières occidentales et leur collaboration intellectuelle avec l’Empire. Ensuite, beaucoup d’entre eux s’occupent à voler et à endoctriner leurs compatriotes pour le compte de l’Occident.
Dans de nombreux pays, il n’y a même aucune raison de quitter la maison. Le lavage de cerveau occidental est facilement accessible par le biais des innombrables écoles privées, chrétiennes et internationales, des églises, des institutions culturelles et, bien sûr, du divertissement.
Même des pays comme la Chine, qui peuvent compter sur des cultures beaucoup plus grandes et plus anciennes que la culture occidentale, sont maintenant terriblement influencés par leurs propres fils et filles, qui ont été programmés à croire dans la grandeur de la civilisation occidentale. Ils ont été endoctrinés soit dans les établissements éducatifs à l’étranger, soit par les armées d’éducateurs occidentaux, savants et prédicateurs, de plus en plus occupés à voyager et à répandre leur évangile toxique partout dans le monde.
Au lieu que soit dispensé un savoir diversifié et multiculturel, les écoliers et les étudiants ont reçu des doses d’endoctrinement calculées avec précision, bien éprouvées au cours des siècles d’impérialisme et de colonialisme. Maintenant, l’Empire sait extrêmement bien comment manipuler l’esprit humain. Celles et ceux qui sont violés sont forcés de croire qu’ils ont fait l’amour. A ceux qui ont été dépouillés indistinctement, on enseigne à encenser les puissances coloniales pour avoir construit leurs bâtiments administratifs et leurs chemins de fer, et on enseigne aux gens sur place à ne ressentir aucune honte pour leur passé et leur présent.
Au lieu d’être encouragés à penser de manière indépendante, au lieu d’être invités à révolutionner leur pensée elle-même, les gens sont ligotés, prisonniers de carcans intellectuels austères.
Le courage et l’indépendance d’esprit sont systématiquement dénigrés et rabaissés. Les âmes rebelles sont étiquetées inemployables, presque comme antisociales.
La couardise, la soumission et la médiocrité sont promues et commercialisées par le système extrêmement complexe et diversifié de la propagande, la publicité, les événements culturels et de divertissement et les médias.
Dans un monde totalement uniforme, où même la culture et les médias sont au service de l’Empire et de ses intérêts commerciaux néolibéraux, le Nouvel Homme et la Nouvelle Femme sont pétris dans l’argile intellectuelle, et ensuite placés sur des socles massifs : tous sont grands et minces, tous régurgitent éloquemment et bruyamment des clichés, évitant soigneusement les véritables questions, communiquant intensément avec les autres à propos de rien, tout en restant incroyablement ignorants du monde.
Les Nouveaux Humains sont tous souriants et ont l’air très cool. Ils conduisent les derniers modèles de voitures et tiennent des gadgets modernes dans leurs mains. Ils ont confiance en eux et sont constamment égoïstes. Leurs fesses sont de plus en plus parfaites, et stéréotypées.
Beaucoup d’entre eux prennent des sédatifs, des antidépresseurs ou des drogues, la plupart d’entre eux sont malheureux, peu sûrs d’eux, mécontents de leur travail, malheureux dans leur famille, incapables de trouver ou de chercher leur deuxième moitié. Tout cela, bien sûr, ne se montre pas! En apparence, d’innombrables hommes et femmes occidentaux ont l’air ravissants!
Les fascistes italiens et allemands ont essayé désespérément de créer cette race de super-humains en apparence sûrs d’eux, mais obéissants.
Ils ont échoué.
Mais cet Empire est en train de réussir! Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, il existe une chance que les robots remplacent finalement les êtres humains. Pas les robots de plastique et de métal, mais des humains reconditionnés, recyclés en robots.
Le fascisme italien, le nazisme allemand, le corporatisme des États-Unis, l’impérialisme, le racisme, le colonialisme, l’exceptionnalisme, la propagande, la publicité, l’éducation – tout cela a été habilement entrelacé.
Félicitations, l’Empire! Vous êtes le premier à avoir réussi à standardiser les êtres humains et leur façon de penser!
***
Ce n’est pas facile de combattre un tel Empire, avec des paroles et des idées.
Ce n’est pas seulement la logique ou la philosophie générale des concepts qu’il faut affronter, et défier.
Il y a aussi des milliers de perceptions, de dogmes, de codes, tous poursuivant le même but – maintenir les gens loin de la réalité et d’un mode de pensée et d’analyse indépendants.
La plupart des citoyens de l’Empire occidental sont en fait beaucoup plus endoctrinés que les membres de groupes tels que les talibans ou État islamique, parce que l’Empire travaille très dur et emploie des millions de professionnels qui créent des concepts extrêmement efficaces destinés à contrôler les esprits humains: des idéologues aux psychologues, en passant par les propagandistes, les éducateurs, les artistes, les journalistes et d’autres personnes hautement spécialisées.
Des médias sociaux aux séries télévisées, en passant par les films de Hollywood, la musique pop et les chaînes de télévision, presque tout mène dans la même direction – entraîner les gens loin des principes de base de l’humanisme. Les forcer à ne pas penser comme un groupe de personnes rationnelles, bienveillantes, compassionnelles.
La réalité est soit banalisée soit portée à des niveaux fantasmagoriques auxquels nulle logique ne peut être efficacement appliquée.
Le destin le plus important de la pensée humaine – réfléchir, rêver et concevoir de nouvelles formes bien meilleures et plus douces pour la société – est totalement absent du récit auquel les hommes, les femmes et les enfants de l’Empire et de ses colonies sont confrontés quotidiennement.
Les citoyens de l’Empire sont empêchés de penser et d’agir de manière naturelle. Résultat, ils sont frustrés, déprimés et confus. Mais au lieu de se rebeller (la plupart d’entre eux n’en sont pas capables, de surcroît), ils deviennent de plus en plus agressifs. Tandis que les victimes de l’Empire, dans le monde entier, sont assassinées, exploitées et humiliées, l’organisation du monde apporte en fait très peu de joie (malgré de nombreux bénéfices matériels) aux citoyens de l’Empire – les Européens et les Nord-Américains.
À l’autre extrême: des milliards de gens dans les anciennes colonies et dans les néo-colonies sont aussi bombardés, constamment, par les mêmes messages tordus, recyclés et modifiés [et trop souvent des vraies bombes, NdT]. Ils sont confrontés à une avalanche perpétuelle de propagande (légèrement modifiée pour chaque région particulière), ruisselant jour et nuit des canaux d’endoctrinement de l’empire : les feuilletons télévisés, le plus bas niveau des films et des jeux vidéo (la même chose, vraiment), la musique pop avec des paroles répétitives relevant de la mort cérébrale, l’art décoratif inoffensif et les reportages publiés par les agences de presse dominantes. Ces messages sont diffusés via les organes de presse locaux qui sont à leur tour principalement contrôlés par des intérêts commerciaux qui collaborent résolument avec le régime mondial occidental.
L’Empire et son organisation du monde sont outrageusement racistes et brutaux, mais la plupart de ses citoyens, même ses sujets dans les territoires dévastés, sont forcés de croire qu’il ont effectivement le système le plus tolérant et progressiste sur terre.
***
Y a-t-il un espoir que l’humanité survive à cette production de masse de l’idiotie?
Oui, bien sûr qu’il y en a un!
La bataille a commencé.
Ce ne sont pas seulement les manœuvres des marines russes, chinoises et iraniennes qui contestent actuellement l’impérialisme occidental.
Ce ne sont pas seulement les Latino-américains et les Sud-Africains qui ont fait des efforts décisifs pour récrire l’histoire et pour armer le peuple avec des connaissances plutôt qu’avec des diplômes.
Peut-être le plus grand cinéaste européen actuellement en vie, Emir Kusturica, a récemment écrit, sarcastique, que «la Troisième Guerre mondiale commencera avec le bombardement de RT par le Pentagone», en se référant au puissant réseau de télévision Russia TodayRT a commenté :
«RT est une réelle menace pour la propagande états-unienne puisqu’elle atteint les Américains chez eux, dans un anglais parfait, meilleur que celui qu’ils utilisent sur CNN.» Et c’est pourquoi, selon le directeur, Washington pourrait en avoir assez et chercher à faire taire RT par la force – un peu comme l’Otan l’a fait avec la télévision d’État serbe en avril 1999.
À son tour, Kusturica prédit que Moscou détruirait CNN, qu’il considère comme le porte-drapeau de la propagande pro-américaine: «CNN, dans ses transmissions en direct, assure que depuis les années 1990, l’Amérique a mené des actions humanitaires, et non des guerres, et que ses avions militaires font pleuvoir des anges, pas des bombes!»
Bien que quelques-uns des plus grands penseurs qui affrontaient l’Empire – Saramago, Galeano et Pinter – soient récemment décédés, il en y a encore beaucoup qui parviennent à échapper à l’endoctrinement. Certains se regroupent autour des chaînes de télévision non occidentales comme TeleSUR, RT et PressTV.
C’est comme le Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, de nouveau. Certaines personnes, obstinément, refusent de brûler leurs livres.
Même en Occident, certains médias puissants – CounterPunch, Dissident Voice, ICH, VNN, Global Research, et d’autres – gardent le cap. Ils ne gagnent pas encore, loin de là, mais ils ne meurent pas non plus!
Tant que la pensée indépendante est vivante, tout n’est pas perdu.
«Je me révolte ; donc nous existons», a écrit le philosophe français Albert Camus. Il a ajouté aussi : «Le sentiment de révolte est né dans l’oppression.»
L’Empire nie qu’il opprime le monde. Il endoctrine à la fois les oppresseurs et les opprimés, redéfinissant, et en fait convertissant l’oppression en liberté.
Ceux d’entre nous qui parviennent à échapper à son endoctrinement se révoltent aujourd’hui. Par conséquent, l’humanité existe encore.
Le champ de bataille devient très bien défini : il se passe maintenant sur le plan de l’information et de la connaissance.
Les actes, les ruses pratiqués par l’Empire sont sales, horribles, mais très transparents. Ils peuvent être acceptés ou tolérés par des milliards de gens uniquement grâce à la répétition permanente des mensonges, et à cause des concepts tordus martelés dans les cerveaux des gens au travers de l’enseignement dominant.
La guerre pour la survie de l’humanité est déjà en cours. C’est la Grande Guerre humaniste– la guerre sur les esprits et les cœurs des gens, pas sur un territoire. On peut aussi l’appeler la guerre de l’information, une guerre de désintoxication, ou une guerre pour ramener les êtres humains à la vie en les sortant de leur intoxication, de leur torpeur et de leur servilité, une guerre pour un monde bien meilleur, une guerre qui mettrait la connaissance au-dessus des diplômes tamponnés, la chaleur humaine et la gentillesse au-dessus de la violence et de l’agression, et les êtres humains au-dessus des profits et de l’argent.
La victoire ne pourra intervenir qu’accompagnée par la connaissance, la pensée indépendante, l’humanisme rationnel, la compassion, la solidarité, et enfin la chaleur humaine.
Andre Vltchek

Article original :
The Disappearing Intellectual in the Age of Economic Darwinism
Traduit par Diane, relu par jj pour le Saker francophone
Andre Vltchek est philosophe, romancier, réalisateur et journaliste d’investigation. Il a couvert guerres et conflits dans des dizaines de pays. Ses derniers livres parus sont : Exposing Lies Of The Empire et Fighting Against Western Imperialism. Discussion avec Noam Chomsky : On Western TerrorismPoint of No Return est un roman politique acclamé par la critique. Oceania traite de l’impérialisme occidental dans le Pacifique sud. Enfin, son livre provocateur sur l’Indonésie : Indonesia – The Archipelago of Fear.
Andre réalise aussi des films pour teleSUR et Press TV. Après avoir passé de nombreuses années en Amérique Latine et en Océanie, Vltchek réside et travaille aujourd’hui en Extrême-Orient et au Moyen-Orient. Vous pouvez le contacter sur son site Internet ou sur Twitter.

domingo, outubro 23, 2016

a crise da social-democracia




Ernesto Martins Vaz Ribeiro says:
O Partido Socialista, naquela ânsia do nacional porreirismo que o caracteriza, dissolveu-se qual bloco de gelo em água quente. Prefere agradar (ou tentar agradar) a seguir um rumo.

Rumo que não tem, nunca teve, em boa verdade e nunca terá, pois não pode um partido dito socialista “jogar” com o capitalismo como estes Partidos Socialistas europeus despudoradamente fazem.

Entre o meter na gaveta as poucas linhas programáticas que os caracterizavam e lhe davam um “esqueleto” e o “repintar” da bandeira, substituindo a mão fechada pela rosa, os Partidos socialistas vão-se prostituindo ao sabor das correntes neo-liberais, confundindo-se com eles.

O pior inimigo destes Partidos Socialistas, são os próprios ditos socialistas, a maior parte dos quais anda travestido de neo liberal e com estes jogam o jogo da finança. O discurso é o mesmo, exactamente o mesmo. A única diferença é a pouca vergonha destes “socialistas” que se continuam a afirmar como tal. Os neo-liberais, são muito mais honestos, politicamente, que os socialistas.

Muito antes de Hollande meter o socialismo na gaveta, já Mário Soares havia feito o mesmo perante o seu bem amado Carlucci.

Pessoalmente não tenho dúvidas que o grande objectivo de toda a luta do Partido Socialista foi contra os comunistas, até os destruir ou reduzir à expressão mais ínfima. Esqueceram-se esses democratas de meia tigela que a democracia assenta na convivência política. Fez o jogo da direita e extrema direita de quem agora tanto se queixam.

O Socialismo, tal como qualquer Partido Socialista o definiu antes, não existe mais. Os “submarinos” tomaram conta dele, prostituiram-no com a canção dos “comedores de crianças ao pequeno almoço” e este povinho, na sua maioria inculto (excepto na bola) foi na canção.

Os Partidos Socialistas têm hoje aquilo que merecem. São governados por interesses e por gente sem coluna vertebral.

A seguir a Hollande virá um Emmanuel Macron (veja-se o percurso dele para se perceber como os neo-liberais chegam a socialistas) mas como se diz na política “a merda é sempre a mesma, as moscas é que mudam”

comentário em  

Um presidente mediocre

terça-feira, maio 10, 2016

Utilidade, privilégio e abuso dos colégios

OPINIÃO


Impus a mim mesmo uma quarta vinda a terreiro em defesa da escola pública.

"Toda a instituição começa por três estágios: utilidade, privilégio e abuso”.
François Chateaubriand
Numa altura em que surgem notícias em catadupa nos media e manifestações na via pública de professores e alunos unidos (para não serem jamais vencidos?) em defesa dos colégios com contrato de associação com o Estado, de estranhar seria o meu silêncio, depois de ter escrito neste jornal três artigos de opinião sobre esta controvérsia que sob a capa de interesse público oculta, inevitavelmente, interesses de negócios privados. Passo a enumerar esses artigos: “Ensinos oficial, convencionado e privado” (13/11/2013), “Suspeitas sobre os colégios do grupo de ensino GPS” (11/02/2014) e “A polémica sobre escolas privadas com contrato de associação” (13/10/2015).
Entretantonuma longa e envolvente polémica que põe de parte o papel dos colégios privados tout court, continuam a pronunciar-se várias entidades que, como diria Aquilino Ribeiro, trazem às costas a mochila do regimento. E neste dize- tu, direi- eu, vai-se esquecendo o verdadeiro papel do ensino privado com contrato de associação porque descontextualizado da sua finalidade de alternativa ao ensino público inexistente em determinadas zonas do país. Nunca em satisfação de famílias que gostam de blasonar, sem qualquer dispêndio para os seus mais ou menos rendosos proventos, o facto de terem os filhos a estudar em colégios à custa dos cofres públicos, o dinheiro dos impostos de todos nós. E se o riso é a forma mais corrosiva de crítica, como reconheceu o próprio Eça, ocorre-me a expressão humorística que circulou em Portugal de uma personagem da televisão brasileira: “Estão mexendo no meu bolso!”
Em plena época de grave crise económica, prover uma situação de favor para o ensino privado, pago integralmente pelo erário público, é uma forma de transformar o ensino oficial num barco em perigo de adernar sob o falacioso argumento de uma melhor qualidade do ensino convencionado sem ter em conta que este tipo de magistério tem a faculdade de selecionar os seus alunos e, em acrescento de benefícios, os pais, porque desonerados de mensalidades pesadas, poderem, ipso facto, pagarem aos filhos explicações a várias disciplinas do currículo escolar. Ou seja, só os mais ingénuos, ou pessoas com vendas nos olhos, acreditarão que os colégios com contratos de associação são frequentados, na sua maioria, por alunos em que o respectivo nível socio-económico é idêntico à generalidade dos alunos do ensino oficial, estando ambos, consequentemente, em igualdades circunstanciais no que respeita à influência de um factor decisivo para a melhoria do respectivo rendimento escolar, como o comprovam diversos estudos publicados recentemente.
Como escreveu Alfred Montapert, “tudo o que excede o limite da moderação tem uma base instável”. E não excederá o limite da moderação evocar o desemprego dos professores dos colégios convencionados sem ter em conta igual situação de desemprego para os docentes das escolas oficiais transformadas em verdadeiros elefantes brancos com instalações faraónicas (carenciadas de alunos e,ipso facto, com professores com horário zero) construídas no consulado de José Sócrates, enquanto antigos e prestigiados liceus e escolas técnicas, crismadas hoje de escolas do ensino secundário, se encontram a cair aos bocados como, por exemplo, a Escola Secundária de Camões, em Lisboa, em que chega a chover dentro das próprias instalações.
E porque a lembrança dos homens é, por vezes, desmemoriada, recorde-se o apoio “sem rei nem roque” aos colégios convencionados situação que motivou uma corajosa reportagem na TVI da autoria da jornalista Ana Leal e que mereceu deste órgão de informação escrita a notícia: “A Polícia Judiciária (PJ) realizou esta terça-feira uma operação que envolveu mais de cem inspectores que visou o grupo de ensino GPS (Gestão e Participações Sociais), detentor de 26 colégios, entre os quais 14 que recebem apoio do Ministério da Educação. Em investigação, apurou o PÚBLICO estão crimes de corrupção e branqueamento de capitais” (PUBLICO, 22/01/2014).
Independentemente do que venha a ser apurado ou se tenha, porventura, já apurado ou mesmo não apurado, como diz o povo que paga os seus impostos e a quem, como tal, deve ser dada conta da respectiva aplicação, não há almoços grátis. Mas há, isso sim, escandalosas benesses pagas com o sacrifício impiedoso de uma sacrificada classe média entalada entre pobres e ricos diferentes de todos nós porque pagam menos impostos, como sentenciou Peter Vries.
Perante as lamúrias dos colégios com contrato de associação que se dizem em risco de sobrevivência (de que resguardo, tão-só, a validade do argumento que as regras do jogo não devem ser mudadas a meio do respectivo decurso), impus a mim mesmo uma quarta vinda a terreiro em defesa de uma escola pública que formou, e deve continuar a formar, personagens que se têm distinguido no panorama da vida política, social, económica, científica e cultural da vida portuguesa.
A exemplo da académica Maria Filomena Mónica, todos nós, em dever de cidadania, não podemos, deixar, outrossim, de nos interrogar: “Deve ou não o Ministério da Educação subsidiar as escolas privadas que são frequentadas por meninos ricos, cujos pais têm dinheiro? Para que é que o Estado está a subsidiar?” (“Jornal i “, 29/08/2015).
As soluções inadiáveis para as interrogações atrás levantadas cabem por inteiro, e sem tibiezas, aos poderes políticos sem o recurso habitual a que se mude alguma coisa para que tudo fique na mesma, como o acontecido na solução encontrada por uma personagem de Giuseppe di Lampedusa no livro O Leopardo.
Ex-docente do ensino secundário e universitário e co-autor do blogue De Rerum Natura
https://www.publico.pt/sociedade/noticia/utilidade-privilegio-e-abuso-dos-colegios-1731428?page=-1

Análise Uma certa liberdade de escolha

Isaura Reis, professora no Agrupamento de Escolas Gardunha e Xisto, Fundão


O novo Estatuto do Ensino Particular e Cooperativo inaugura de facto um tempo novo na concretização de uma agenda de mercantilização da educação



O Conselho de Ministros de 5 de Setembro de 2013 aprovou o novo Estatuto do Ensino Particular e Cooperativo de nível não superior, introduzindo alterações significativas em matéria dos princípios de apoio financeiro do Estado no acesso ao sistema de ensino privado. Para além dos já existentes contratos de associação, a nova legislação introduz, nomeadamente, os contratos simples de apoio à família, cuja “novidade” reside no facto de o Estado universalizar o apoio direto a todos os alunos que venham a optar pela frequência de uma escola privada.

Tal como refere o governo, esta medida deve ser entendida como uma “modalidade de opção educativa” e inscreve-se no objetivo estratégico para a educação de “desenvolver progressivamente iniciativas de liberdade de escolha para as famílias em relação à oferta disponível, considerando os estabelecimentos de ensino público, particular e cooperativo” (Programa do XIX Governo Constitucional). O que nas palavras do ministro Nuno Crato “abre um caminho mais direto a uma liberdade de escolha e a uma concorrência entre escolas e entre sistemas” (Público.pt, 05-09-2013).


Razões predominantemente ideológicas

As reações a esta medida foram imediatas. Comunicação social, redes sociais, confederações patronais e sindicais, professores e investigadores dão voz a posições dissonantes e apresentam narrativas que põem a debate duas posições contrárias em matéria do papel do Estado na efetivação do direito à educação. Se para uns o Estado deve garantir um ensino de qualidade por via, essencialmente, da escola pública, para outros a qualidade e a eficiência dos sistemas educativos só serão alcançadas por via da introdução de mecanismos de mercado na educação, nomeadamente através da liberdade de escolha.

Em Portugal a escolarização fez-se essencialmente por via da escola pública. Mas, se a este facto histórico se juntar a circunstância de a sua expansão, no sentido de uma escola de massas, ter sido igualmente consubstanciada na valorização da educação como bem público, pode entender-se que, no texto constitucional, e após sete revisões, o n.º 1 do artigo 75º mantenha a sua redação originária : “O Estado criará uma rede de estabelecimentos públicos de ensino que cubra as necessidades de toda a população”.

É certo que o texto, aprovado em 1976, atribuía um caráter supletivo ao ensino privado e que após a 1ª revisão (Lei Constitucional n.º1/82, de 30 de Setembro) a nova redação do n.º 2 do referido artigo passou a estabelecer que “ O Estado reconhece e fiscaliza o ensino particular e cooperativo”. Não sendo de importância menor tal alteração, somos levados a partilhar a ideia de que as razões subjacentes a esta mudança foram predominantemente ideológicas.

Face a esta centralidade da escola pública, o ensino privado configura-se como um setor desvitalizado simbolicamente e situado num espaço periférico. Tem uma fraca representatividade no ensino não superior ; genericamente, as suas escolas não se afastam do figurino organizacional das públicas e os seus professores têm uma forte dependência dos parâmetros da educação pública (Estevão, 1996).

É um facto que o ensino privado teve e tem, essencialmente, uma natureza supletiva, cuja função social foi de “válvula de escape” das pressões exercidas sobre o sistema público. Durante o período de expansão da escola de massas e face “à falta de escolas e progressiva degradação das existentes”, é o ensino privado que “penetra no interior do país”, resolvendo “parte do problema” e poupando “preocupações e dinheiro ao Estado” (Cotovio, 2004, p. 391). Foi entre 1950 e 1970 que se deu um crescimento notável do ensino privado, fundamentalmente devido à escassez de oferta de ensino liceal público (Grácio, 1998). Porém, após o 25 de Abril de 1974 o Estado responde positivamente à procura até aí não satisfeita, remetendo, até hoje, o ensino privado a uma pequena expressão que tende a ocupar, preferencialmente, a fileira dos cursos profissionais[1].


Os discursos religioso e económico

De acordo com o enquadramento legislativo português (Lei n.º 49/2005, de 30 de agosto - Lei de Bases do Sistema Educativo - LBSE) o Estado assume a conceção, planeamento e definição da rede escolar, por forma a garantir a unidade e adequação do sistema educativo aos objetivos nacionais e para que a dimensão, densidade e natureza da rede assegure a igualdade de oportunidades de educação e ensino para todas as crianças e jovens.

Isto é : estão nas mãos do Estado as competências normativas e de definição dos critérios gerais de implementação da rede escolar e das tipologias das escolas, bem como da definição de princípios de afetação dos alunos às respetivas escolas, com algumas diferenças entre o ensino básico e secundário. No ensino básico, a preferência é dada à proximidade da área de residência, da atividade profissional dos pais ou, ainda, ao percurso sequencial dos alunos. No secundário, existe uma certa flexibilidade na aplicação deste critério, uma vez que a afetação pode ser feita em função da existência do curso, opções ou especificações pretendidas pelas famílias.

Pese embora esta centralização da oferta escolar e dado que o ensino privado é reconhecido em Portugal, o quadro legal (LBSE) estabelece a possibilidade da sua articulação com a rede escolar e até o seu financiamento. Para tal importa que as escolas privadas cumpram critérios e se enquadrem numa perspetiva de “racionalização de meios, de aproveitamento de recursos e de garantia de qualidade”. Se assim for, e se houver um “desempenho efetivo de uma função de interesse público”, o Estado poderá apoiar financeiramente o ensino privado português [2].

Historicamente a liberdade de escolha tem sido objeto de dois tipos de discurso : um religioso e outro económico. O discurso religioso é marcado pela ideia que a liberdade de educação implica devolver aos pais a responsabilidade de decidir sobre os valores e a cultura curricular a ser seguida na escolarização dos seus filhos, envolvendo o financiamento público do ensino privado confessional. O discurso económico é sustentado na ideia de que a livre escolha é o mecanismo privilegiado de criação de um mercado educativo, regulado segundo uma ótica instrumental, em que a procura escolar é financiada pela administração pública, introduzindo uma diversificação da oferta de acordo com um modelo concorrencial (Barroso, 2003).

Independentemente da motivação e da diversidade de figurinos existentes em vários países, a carta escolar e a liberdade de escolha traduzem um determinado modo de regulação dos fluxos escolares. Se num período de expansão da escolarização, o Estado fez uso da carta escolar para garantir a consolidação da escola de massas, impondo uma regulação pela oferta, já num período de retração, o Estado vê-se confrontado com estratégias deliberadas, formais e informais, de regulação pelo lado da procura.

A realidade do mundo anglo-saxónico mostra que a liberdade de escolha tem sido um mecanismo deliberado de mercantilização e privatização da educação. Mas, até agora em Portugal a escolha da escola não tem sido promovida, mas antes tolerada. Isto é, existem sinais de uma passagem de uma regulação pelo lado da oferta a uma regulação pelo lado da procura escolar.


Uma “concorrência opaca e discreta”

Esta mudança é, fundamentalmente, devida à existência de processos informais de escolha parental que têm em vista a escolha da escola e dos percursos escolares percecionados como aqueles que possibilitam um maior sucesso educativo e uma mais efetiva mobilidade social (Barroso e Viseu, 2003).

Ao contrário do que se tem verificado noutros países, a situação portuguesa não se tem caraterizado por uma verdadeira lógica de mercado, no sentido da disputa de uma clientela, mas antes por uma “concorrência opaca e discreta”, em que a escolha apresenta contornos subtis, muitas vezes resultante da imagem e da reputação projetadas pelas escolas (idem).

Mas o facto que agora importa assinalar é que com a aprovação do novo Estatuto do Ensino Particular e Cooperativo se inaugura um tempo novo na educação em Portugal. Um tempo em que a liberdade de escolha é a opção deliberada do Estado para a regulação dos fluxos escolares. O articulado da lei ilustra bem que estamos em presença de uma mudança radical do papel do Estado : não só o ensino privado passa a ser considerado em pé de igualdade com o ensino público, como os apoios financeiros passam a abranger não só os alunos carenciados, como todos os alunos do ensino básico e secundário. Em suma : o novo EEPC é mais uma decisão governativa cujo contexto e conteúdo tem implicações significativas na configuração institucional da educação em Portugal.

Reconhecer o ensino privado português não pode significar o seu estatuto de igualdade com o ensino público. Tal entendimento contraria o disposto na Constituição da República e na LBSE, remetendo para um entendimento da educação não como um bem público e um direito do cidadão, mas como um bem privado e uma questão de escolha do consumidor.

Não existe evidência empírica que o percurso histórico, a natureza e o perfil atual do ensino privado, não superior, em Portugal seja de “excelência” comparativamente maior ao do público. De facto, o privado não oferece uma alternativa modernizadora da escola, nem a educação e o ensino têm sido atrativos para o capital privado. A expressão da escola privada tem um suporte financeiro de dinheiros públicos significativos que garantem, em boa medida, a sua existência.

Pensar na sua expansão como uma opção de qualidade, num quadro demográfico regressivo e numa situação de crise financeira do país parece configurar mais uma captura pelos interesses privados, do que uma solução com racionalidade e sentido social. E isto também porque a investigação produzida em vários países sobre a liberdade de escolha perspetivam invariavelmente associações a processos de reprodução social e cultural e de reforço das desigualdades.


Referências

Barroso, J. (2003). Organização e regulação dos ensinos básico e secundário, em Portugal: sentidos de uma evolução. Educação & Sociedade, 82, 63-92.

Barroso, J. e Viseu, S. (2003). A emergência de um mercado educativo no planeamento da rede escolar: de uma regulação pela oferta a uma regulação pela procura. Educação & Sociedade, 84, 897-921.

Cotovio, J. (2004). O Ensino privado. Lisboa: Universidade Católica Editora.

Estêvão, C. V. (1996). Redescobrir a escola privada portuguesa como organização. Na fronteira da sua complexidade organizacional. Tese de Doutoramento. Braga: Universidade do Minho.

Grácio, S. (1998). Ensino privado em Portugal – contributo para uma discussão. Sociologia – Problemas e Práticas, 27, 129-153.


[1] No ano letivo 2010-2011 frequentavam o ensino privado cerca de 16% dos alunos do ensino básico e secundário que na sua maioria (22%) prosseguiam cursos da via profissional (GEPE, 2013).

[2] No ano letivo 2010-2011 existiam 356 estabelecimentos de ensino privado dependentes do Estado, correspondentes a instituições em que mais do que 50 por cento dos seus fundos regulares de funcionamento ou o pagamento dos salários do respetivo pessoal docente é garantido pelo Estado / Administração Pública de qualquer nível (GEPE, 20013).



O título, o subtítulo e os intertítulos são da responsabilidade da redação de Notas de Circunstância.

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